Wearable Art, or how to be a designer

I’ve always had an artistic streak, but between working, renovating houses and bringing up our three children, I never had the time to give it its freedom, till we arrived here.

I can’t paint and my drawing’s not great, but over the years I’ve enjoyed trying various crafts; lots of sewing, but also paint effects, stencilling, knitting by hand and machine, I’ve made my own Christmas cards and have even done a bit of stained glass window making. I’m never happier than when I’m creating something and I have a good eye for colour. But my enduring passion is for fabrics; I love the textures and colours and the sense of achievement when I’ve created something unique.

When Izzy, our first grandchild, was born, I decided to make her a patchwork quilt. Never having tried patchwork before, I bought magazines and books; useful for techniques, I found the designs repetitive and boring. I didn’t want to follow a pattern, making lots of samey blocks; it seemed like colour-by-numbers, so I started making my own designs.

Many years ago I bought a magazine at a patchwork exhibition. There was a feature on “wearable art”; totally unique, one-off garments, there were jackets, waistcoats and dresses, but what really caught my eye was a top made from bits of reclaimed lace. I saved the magazine; one day I’d make something like that.

That day arrived this year. I scoured charity shops and vide greniers for bits of lace, buying net curtains, tablecloths, bedspreads, hankies, clothing, even a lampshade, anything, in fact, with lace attached, ready to cut up.

I chose a design for the prototype, which would be undyed, bought some water soluble fabric (like sewing clingfilm!), and set to work. It took months, carefully stitching the pieces of lace to the soluble layer, and also to each other; I didn’t want it falling apart! Once the sewing was done, I started beading it, hand stitching hundreds of tiny beads in place. Eventually it was completed, I washed away the soluble fabric base and it turned out better than I’d dared to hope.

I was inspired! Now for the dream project, to be ready for Kieran’s wedding party, just two weeks away.

I chose the bits of lace I wanted to use, divided them into three piles, mixed green and blue dyes in differing proportions and started dying. The greenest panful was too green, so they went back into a pan of just blue dye. This top was to be fastened with lacing down the back, so it needed more strength than the prototype; I found some organza to use for the base layer, made that up and started to attach the pieces of lace. Each different bit of lace had taken up the dye differently, so I had lots of shades from which to choose, from the palest turquoises to deep sea greens.

Nick knows only too well that once I get immersed in a project, I’m oblivious to everything else; he took over the cooking, dragging me out of my cave at mealtimes and to sleep and gradually my top took shape.

Two days to go and it was ready to try on; but the back, below the lacing, stuck out at a horrible angle, basically the pattern was for a bigger backside than mine and I hadn’t noticed when fitting the organza. Four hours, lots of delicate unpicking and nearly a few tears later, it was wearable, just needed beading, well that and a skirt making to wear with it.

I didn’t completely finish the beading, but stopped working on it the evening before the party, when Alex and Izzy arrived. The organza’s a bit scratchy, but it felt so good to wear my own, unique, original piece of wearable art.

Je suis toujours un peu artistique, mais entre le travail, la rénovation de maisons et d’élever nos trois enfants, je n’ai jamais eu le temps de lui donner la liberté, jusqu’à ce que nous sommes arrivés ici.
Je ne peux pas peindre et mon dessin n’est pas magnifique, mais au fil des années, j’ai aimé essayer divers métiers; beaucoup de couture, mais aussi des effets de peinture, pochoir, tricoter à la main et la machine, je me suis fait mes propres cartes de Noël et j’ai même fait un peu de vitrail. Je ne suis jamais plus heureuse que quand je crée quelque chose et j’ai un bon oeil pour la couleur. Mais ma passion durable est pour les tissus; j’adore les textures et les couleurs et le sentiment d’accomplissement quand j’ai créé quelque chose d’unique.
Lorsque Izzy, notre premier petit-enfant, est née, je décidai de lui faire un dessus de lit en patchwork. N‘ayant jamais essayé patchwork  auparavant, j’ai acheté des magazines et des livres; utile pour les techniques, je trouvais les dessins répétitif et ennuyeux. Je ne voulais pas suivre un modèle, ce qui rend beaucoup de blocs répétitive; donc j’ai commencé à faire mes propres dessins.
Il y a de nombreuses années, je acheté un magazine lors d’une exposition de patchwork. Il y avait un article sur “l’art portable”; des vêtements totalement unique; il y avait des vestes, des gilets et des robes, mais ce qui a vraiment attiré mon attention était un haut de robe fait de morceaux récupérés de la dentelle. J’ai gardé le magazine; un jour, je ferais quelque chose comme ça.
Cette année, ce jour est arrivé. Je écumé Emmaus aussi que des vide greniers pour les morceaux de la dentelle, j’ai acheté des voilages, des nappes, des couvre-lits, des mouchoirs, des vêtements, même un abat-jour,n’importe quoi, en fait, avec de la dentelle attaché, prêt à couper.

J’ai choisi un patron pour le prototype, qui serait non teint, j’ai acheté du tissu soluble dans l’eau (comme faire la couture avec du film étirable!), et me mit à travailler. Il a fallu des mois, j’ai cousu délicatement les morceaux de dentelle à la couche soluble, et également l’un à l’autre; je ne voulais pas qu’il tombe en morceaux! Une fois la couture a été fait, j’ai commencé à attacher des centaines de petits perles,  de couture main. Finalement, il a été terminé, je fis disparaître la base soluble de tissu et il est avéré meilleur que j’osais espérer.
Je me suis inspiré! Maintenant, pour le projet de rêve, d’être prêt pour la fête de mariage de Kieran, en seulement deux semaines.
J’ai choisis les morceaux de la dentelle que je voulais utiliser, les divisa en trois. J’ai mélangé des teintures en bleu et vert dans des proportions différentes et j’ai commencé à teinter. Le marmite le plus verte était trop verte, donc je les ai mis tout de suite dans une casserole de teinture bleu. Ce vêtement devait être fermé avec laçage au dos, donc il fallait être plus solide que le prototype; J’ai trouvé un peu d’organza à utiliser pour la couche de base, et j’ai commencé à attacher les morceaux de dentelle. Chaque morceau de la dentelle différente avait pris le colorant différemment, donc je eu beaucoup de nuances à partir de laquelle choisir, des turquoises claires aux verts foncés de la mer.
Nick sait trop bien que, une fois je suis immergé dans un projet, je suis inconscient de tout le reste; il a fait tous les taches ménageres, et m’a traînant hors de ma caverne au moment des repas et de sommeil et petit à petit mon haut de robe a pris forme.
Deux jours avant la fete et il était prêt à essayer; mais le dos, au-dessous du laçage, coincé à un angle terrible, la patron était pour une  arrière plus grand que la mienne et je ne l’avais pas remarqué lors du montage de l’organza.

Quatre heures plus tard, et beaucoup de dégrafage délicate et il était portable, il ne fallait que faire les perles,  et aussi de faire une jupe à porter avec.

Je n’avais pas fini complètement les perles, mais je me suis arrêtée de travailler la veille de la fête, quand Alex et Izzy sont arrivées. L’organza est un peu rugueux à porter, mais il est tellement de porter ma propre, unique pièce originale de l’art vestimentaire.

EtCelterra lives on

For a while I’ve been concerned that our Irish band wasn’t long for this world. Jacques, our front man and driving force, who plays an array of penny whistles, mandolin and chanter amongst other things, is selling up and hopes to move to Majorca in the next couple of years. And if that weren’t bad enough, Alain, a lynchpin as he plays guitar, fiddle and banjo, recently announced that although he can still come to rehearsals, he can no longer play gigs. That only left a few, lesser-talented individuals, not a band.

But then I remembered a fiddle player who joined in with us one evening a couple of years ago; he seemed very talented and picked things up very quickly. A couple of phone calls and I’d got his phone number.

I dithered for ages; would he be interested? Would he fit in? And how would it change the dynamics of the band to add another English member? Up to now it’s very much a French band with a few foreigners, but without Jacques and Alain the balance will be very different. But then again, went the argument, if the alternative is no band at all, what had we to lose? I plucked up my courage and phoned; his wife, Vera, answered, she was sure Lester, her husband, would be delighted by the invitation. He plays not only fiddle, but also mandolin and banjo – perfect! As an added bonus, Vera herself plays piano accordion, which will add an extra dimension to our sound.

They’ve been to two rehearsals now; lovely people, they fit in perfectly and seem really committed to learning the music as well as improving their French, so we need to translate less for them. But as they say, music is an international language.

Pendant quelques semaines, je m’inquietais que notre groupe irlandais ne pourrait pas continuer. Jacques, notre force motrice, qui joue un tableau de flutes, la mandoline et le bombard entre autres choses, espère démenager à Majorque dans les deux prochaines années. Et si cela ne suffisait pas, Alain, un pivot parce qu’il joue de la guitare, le violon et le banjo, a récemment annoncé que, même s’il peut toujours venir aux répétitions, il ne peut plus jouer aux concerts. Il nous restait seulement quelques individus, moins talentueux; pas un groupe.

Mais je me rappelai à un monsieur, une violiniste qui a rejoint avec nous un soir, il ya quelques années; il me semblait très talentueux et a appris très rapidement les pièces de musique que nous jouions. Quelques appels téléphoniques et j’avais obtenu son numéro de téléphone.

Je tergiversé pendant quelques jours;  s’intéresserait-il?  S’intégrerait-il? Et comment serait-il changer la dynamique de la bande à ajouter un autre membre anglais? Jusqu’à présent, il est vraiment un groupe français avec quelques étrangers, mais sans Alain et Jacques la composition sera très différent. Mais, si l’alternative est pas de groupe du tous, que-ce que nous avions à perdre? J’ai pris tout mon courage et je lui ai appelé; sa femme, Vera, a répondu, elle était sûre que Lester, son mari, serait ravi de l’invitation. Il ne joue pas seulement du violon, mais aussi de la mandoline et du banjo  – parfait! Comme un bonus supplémentaire, Vera joue de l’accordéon, qui va ajouter une dimension supplémentaire à notre son.

Jusqu’à maintenant ils sont venus à deux répètes; des gens charmants, tout le monde s’entende bien et ils semblent vraiment déterminés à apprendre de la musique ainsi qu’ameliorer leur français, donc nous aurons besoin de traduire moins pour eux; mais comme on dit, la musique est une langue internationale.

A lesson in what not to say in French

Our friend Nellie is a stained glass maker, she creates the most beautiful contemporary pieces of glass. But if you saw her workshop, you’d wonder how anyone can produce anything in such an environment; ivy and all sorts of greenery grows over the inside of the walls, the roof leaks like a sieve and there’s hardly any natural light. It’s also completely uninsulated and bitterly cold in the winter. At last Hervé, her partner, has decided to do something about it and Nick, along with several other friends, has been working on replacing the roof this week.

The common language being French, Nick feels it has helped improve his grasp of the language, but not before he made a huge faux pas. Someone arrived who I know slightly from when the band played a gig and Nick told him that he thought he knew me; innocuous enough in English, but apparently this doesn’t translate to French in the way Nick intended, but implies “knowing” in the biblical sense. The guys on the roof at the time laughed so much they nealy fell off, leaving Nick wondering what he’d said, until it was explained to him. He corrected himself, hopefully leaving my reputation intact.

Mushroom hunting

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It’s mushroom season. They spring up everywhere; in the garden, on walks through the forest and in the hedgerows. But of course, not all are edible and people die due to eating the wrong sort every year.

Nick’s been helping our friend Hervé wire his new kitchen recently; Hervé is a real countryman who worked as a shepherd for 25 years, so when it comes to mushroom identification, he’s something of an expert. But a Frenchman’s mushroom picking spot is generally a closely guarded secret, so we were very surprised and not a little flattered when Hervé invited Nick to go mushroom picking with him.

They set off early, looking for cepes, very highly prized, but there weren’t any so they had to be satisfied instead with a variety of other types; but each of them arrived back with a carrier bag full, enough for two meals.

Il est la saison des champignons. Ils poussent un peu partout; dans le jardin, dans la forêt et dans les haies. Mais bien sûr, ils ne sont pas tous comestibles et de personnes meurent en raison de manger le mauvais type chaque année.

Nick a aidé notre copin Hervé faire l’electricité dans sa nouvelle cuisine recemment; Hervé est vrai paysan qui travaillait comme berger pendant 25 ans, alors quand il faut identifier des champignons, il est expert. Mais le lieu ou un Français trouve des champignons est généralement un secret étroitement gardé, donc on a été très surpris et pas un peu flatté lorsque Hervé a invité Nick aller ramasser de champignons avec lui.

Ils sont sortis assez tot, à la recherche de cèpes, très prisée, mais il n’y en avait pas alors et ils ont dû se contenter avec une variété d’autres types; mais tous les deux sont arrivés de retour avec une poche complète, assez pour deux repas.

 

 

Tiling ups and downs

Since starting the tiling of the floors, Nick has begun to have pain in his knees; I put it down to the tiling, but he was having none of that – he thought it was due to too much driving. During the summer, while neither driving nor tiling much, his knees improved; until he started tiling again, when, standing up, there was a horrible cracking noise and his knee didn’t feel great. He had to admit it was probably tiling.

The solution seemed obvious to me; but tiling floors, it seems, is most definitely a blue job and it took all my powers of persuasion to convince him to let me help. Finally a compromise was reached; he’d mix and lay the sticky and I could put down the tiles. We’ve always worked well together and this time is no exception and two of us working means we can get a lot done during each session, so we can see progress being made.

In order to prevent the same thing happening to my knees, Nick’s insisted that we have a day off between tiling days. A friend was looking for a guitar for her daughter and I found one in Pau; so we picked up the guitar en route to the Pyrenees and had a few hours in the hills.

We parked beside the river in Louvie-Juzan, ate a quick picnic and cycled to Laruns; Nick wanted to do the Col de Portalet, a 30km climb that starts just above the town. I did the first few km of the climb with him; it’s a long time since I’ve been able to do any “proper” cycling and it felt great to be back in the hills, especially on the descent, with the wind whistling through my helmet. I cycled back to pick up the car and take it to Laruns, where I wandered around the pretty town and read my book in a pavement cafe till Nick got back, just minutes before it started to rain. En route for home, we dropped off the guitar, so everyone was happy.

Depuis il a commencé faire le carrelage des sols, Nick a des douleurs aux genoux; je lui ai dit que c’est du au carrelage, mais il pensais que c’était dû à trop de conduite. Pendant l’été, quand il n’a fait pas beaucoup de conduite ni de carrelage, les genoux ont amélioré; jusqu’à il commencé carreler encore, quand, debout, il y avait un bruit de craquement terrible et son genou ne se sent pas très bien. Il a du admettre qu’il a probablement été le carrelage.

La solution me semblait évident; mais faire du carrelage du sol, il semble,est un metier pour les hommes et il a fallu tous mes pouvoirs de persuasion pour le convaincre de me laisser aider. Enfin, un compromis a été atteint; il mélange et tartine le col et je pose les carreaux. Nous avons toujours bien travaillé ensemble et cette fois ne fait pas exception; nous pouvons faire beaucoup plus chaque séance de travail qu’une seule personne, afin que nous puissions voir du progrès.

Afin d’éviter que la même chose se passe à mes genoux, Nick a insisté que nous avons un jour de repos entre les jours de carrelage. Un ami a été à la recherche d’une guitare pour sa fille et j’en ai trouvé une à Pau; donc nous sommes allés chercher la guitare en route vers les Pyrénées et avons passé quelques heures dans les collines.

Nous nous sommes garés à côté de la rivière à Louvie-Juzan, mangé un pique-nique rapide et pédalé à Laruns; Nick a voulu faire le Col de Portalet, une montée de 30km  qui commence juste au-dessus de la ville. J’ai fait quelques premiers kilomètres de la montée avec lui; il est longtemps depuis  je peux faire  le “vrai”cyclisme et il me sentais bien d’être de retour dans les montagnes, en particulier sur la descente, avec le vent qui siffle travers mon casque. Je suis allée chercher la voiture et je l’ai pris à Laruns, où je promenais autour de la jolie ville et lisais mon livre dans un café jusqu’à Nick revint, quelques minutes avant qu’il a commencé à pleuvoir. En route pour la maison, nous avons déposé la guitare, donc tout le monde était heureux.